Anna Teko, la voix Divine de l'Afro Gospel

Maïty Freeman
19 avr. 2018
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 23 mars 2023

Chanteuse de Gospel originaire du Bénin, Anna Teko n’est pas inconnue du public afro-antillais.

Ses débuts à l’âge de 4 ans dans le groupe musical familial « Tekxta » confirment très vite ses talents de chanteuse.

Anna Teko devient une figure emblématique de la musique au Bénin et représente même son pays sur de grandes scènes au profit de l’UNICEF ou de l’OMS pour ne citer qu’eux devant un parterre impressionnant de personnalités politiques tel que Fidel Castro à Genève.

En 1997 Anna Teko est Lauréate du Festival des Arts et de la Culture de Cotonou organisé par l’UNESCO et obtient le 1er prix des meilleures chanteuses avec sa chanson « Paix dans le monde » .

Après des apparitions dans le cinéma et la comédie musicale, Anna Teko s’installe en Martinique avec son époux Gilles Gabelus et crée une chorale intitulée « Afro Gospel » pour mettre en valeur le gospel africain et antillais.

Son succès la rattrape et en 2010 elle sort son tout premier album solo intitulé « Ta douce voix » produit par José Versol. Le titre « T’aimer, seulement t’aimer » connaît un véritable triomphe et cet album, qui caracole en tête des meilleures ventes, la confirme comme une des plus grande voix du Gospel francophone.

Après quelques années aux Antilles, Anna Teko retourne au Bénin pour se ressourcer et pour réaliser un projet humanitaire en faveur des enfants dans son pays. Elle continue de se produire tout en agrandissant sa famille.

Aujourd’hui heureuse maman de 5 enfants, Anna s’est installée pour quelques années à Paris et vient à la rencontre du public hexagonal pour faire partager son talent et ses valeurs chrétiennes.

Lors du concert du 8 Avril, sous le chapiteau de Sarcelles, Anna Teko a fait salle comble : plus de 1000 personnes s’étaient réunies pour écouter la « voix Divine ». Un live solo très apprécié avec des musiciens de talent et devant un public heureux.

Nul n’a pu rester insensible à cette énergie sur scène, Anna Teko a réussi son pari de rassemblement dans la foi : un concert phénoménal à la fois spirituel et musical. Comme elle tend à le répéter : l’adoration n’a pas de rythme, on peut louer Dieu sur différents styles musicaux (le reggae, le compas, le zouk, l’afro-beat etc…) L’essentiel est de faire passer des messages positifs, constructifs et fortifiants.

Saluons le formidable travail d’organisation : l’équipe technique, la présentation, les musiciens et choristes ont confirmé l’adage selon lequel l’union fait la force.

Maïty Freeman